Changer les vieux équipements est le premier réflexe quand la consommation d’énergie augmente considérablement, surtout en période hivernale. Mais il existe un autre investissement plus rentable à double bienfait : l’isolation thermique. Elle augmente remarquablement le confort thermique de la maison tout en réduisant les dépenses énergétiques. Mais quelles devront être les zones prioritaires ?

L’isolation thermique d’une maison : un investissement durable

Une isolation adaptée à la maison assure un confort thermique ainsi qu’une économie d’énergie. Elle permet aux équipements de chauffage et de ventilation d’optimiser leur fonctionnement. L’impact sur l’environnement se réduit également, particulièrement le réchauffement climatique. Un recours à une isolation de bonne qualité couvre la plupart des besoins en énergie via les énergies renouvelables. Les équipements électriques deviendront des matériels d’appoint.

Remplacer les vieux équipements sans penser à l’isolement ne fait que réduire la consommation d’énergie sur une durée limitée. Pareillement pour le changement des fenêtres qui n’a aucun impact sur la diminution de la consommation habituelle. Les bénéfices de ces actions d’investissement s’évaluent entre 10 à 13 %. Ce qui nous ramène à la meilleure option, qui est d’améliorer l’isolation thermique de la maison.

L’isolation thermique d’une maison : les travaux à réaliser

Dans une maison neuve, il est plus astucieux d’installer l’isolation sur la totalité des parois de la maison. Pour une ancienne demeure ou une demeure en rénovation, l’isolation thermique s’installe par zones et les travaux s’effectuent sur quelques années. Dans un premier temps, il faut localiser les parois de la maison qui provoquent une diminution d’énergie optimale. Puis, réaliser les travaux par ordre de priorité si le budget reste limité :

Il faut prioriser l’isolation des combles et de la toiture qui se présente comme une véritable mine d’économie d’énergie. La zone se traite très facilement ; s’en suivent les murs qui permettent également d’optimiser les dépenses d’énergie. Dans le cas d’une nouvelle construction, il faut bien choisir les matériaux. Si le budget reste restreint, il est plus judicieux de favoriser les façades nord, ensuite les façades ouest qu’il faut protéger contre l’humidité ;

par la suite, isoler les portes et fenêtres permet également de réduire les calories énergétiques ainsi que diminuer l’impact des nuisances sonores. Calfeutrer les joints est l’option économique et le survitrage ou un double vitrage, mais aussi un doublage plastique coûte un peu plus cher ; l’isolation des sols se retrouve en bas de la liste puisque les travaux sont difficultueux. Il est important de connaître la constitution du plancher et de la nature du lien entre le plancher et les parois verticales à proximité.

Généralement, une isolation à haute performance convient à une maison neuve. Cette action permet de réduire au minimum les besoins en énergie électrique et d’orienter les investissements sur les équipements en énergie renouvelable. Les dépenses énergétiques seront considérablement limitées sans lésiner sur le confort et le bien-être des habitants de la maison. Pour une vieille maison, la combinaison de l’isolation des parois avec la ventilation mécanique et les fenêtres et opacification réduit à moitié les consommations d’énergie donc de payer la moitié des factures habituelles.